Risk Magazine

Le magazine de l'univers du Risk, ce célèbre jeu de société, ou jeu de plateau. On y trouve des articles sur les stratégies à employer, des résumés des plus grandes parties, le classement officiel de Risk-magazine, mais aussi des articles sur les plus grandes stars du monde du Risk.

11 mars 2006

De la Collaboration

Jeudi soir, la rédaction de RISK Magazine se réunissait à nouveau pour jouer une partie qui s’annonçait disputer. En effet, les 3 parties de Lundi dernier on relancer clairement la saison du RISK (Le Printemps sera RISK ou ne sera pas). L’ami DarthGrô faisait son come-back remonté à bloc ; Guillaume, fier de ses 2 dernières victoires, était plus motivé que jamais (bien que la rumeur ai dit le contraire) et Benos, toujours premier au classement, était lui aussi très motivé. Pour ma part, ayant déclaré la guerre à Benos, je ne penser qu’a une chose : Jouer et Ecraser. Ajoutons également que le brillant co-fondateur du label BOOMER EXPERIENCE (voir les liens), M.C.P en personne, nous fit l’honneur de sa présence en tant que spectateur.

Résumons rapidement la partie avant d’en venir aux faits : Ce fut une bien belle partie, 3H de jeu durant lesquels les nerfs ont été mis a rude épreuve. Alors qu’un duel a mort se dérouler sur le continent Américain entre Grô et Gui, Benos accumuler des troupes en Indonésie et moi je prenais l’Afrique et l’Europe. Grô a découvert à ses dépend le concept de la non-partie (voir plus bas son témoignage bouleversant) : tout au long de la partie il a essayé en vain de toucher ses 5 renforts d’Amérique du Nord, et il s’est finalement fait balayé par Benos quand celui-ci s’est décidé avec ses réserves d’Océanie. Il ne reste alors plus que Guillaume qui est mal barré avec quelques territoires, et Benos puissant, et moi très puissant.

C’est maintenant que je dénonce : A ce stade de la partie, j’ai 14 territoires, il m’en faut 18 avec 2 armées sur chaque pour l’emporter et faire la nique à Benos. Je tente donc le tout pour le tout, j’attaque pour gagner. Malheureusement, après l’attaque, il ne me reste que l’Inde et l’Oural avec une seule armée. ET LA, dans le genre « on aura tout vu à RISK », Guillaume, qui rappelons le, est un nazi protégé par le FBI, ET Benos, qui rappelons le, est un juif qui n’a, je cite, « jamais revu le soleil darder sur les toits de sa cité millénaire » pactise diaboliquement pour me contrer. Cette Collaboration contraire à la nature annonce ma défaite : Guillaume m’attaque par l’Afrique du Nord, mon principal bastion ! Alors que jusqu’à là le Brésil et l’Afrique du Nord entretenaient des relations fortes amicales (malgré un léger malentendu « Si tu m’attaque l’Afghanistan, j’attaque le Brésil ») ! Guillaume renie ici tout ses principes et remet totalement en cause ce merveilleux concept qu’est l’Amitié. Evidement cela fait le jeu de Rosenberg (qu’on appellera ainsi pour des raisons évidentes) qui n’a plus qu’a me bouffer l’Europe et marcher sur mes restes encore fumant d’Afrique (qu’il vise depuis le début, ses chevauchées vers Madagascar n’ont dupé personne malgré l’amour que porte Rosenberg envers ce territoire) et il gagne ainsi la partie.

Comme moi, chers lecteurs vous vous dites : « c’est vraiment très moche ! ». La Collaboration est en soi, quelque chose de courant à Risk, mais là c’est vraiment se foutre de la gueule du monde. Ses 2 joueurs n’ont donc aucun principe ?!?!? Guillaume a renié toutes ses croyances politiques pour faire gagner Rosenberg. Alors qu’en aucun cas il ne pouvait gagner (on ne parle pas ici de son passé de joueur de Risk, mais bel et bien des 5 pauvres territoires qu’il avait en sa possession à cet instant du jeu). Cette Collaboration est honteuse est croyait moi, la joyeuse communauté du RISK ne restera pas insensible à de tels agissements. Le merveilleux monde du Risk est entaché, se sent sale et il sera difficile de lui rendre son éclat d’antan.


Matt